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David Saforcada

22 octobre 2018

Droit de vote des étrangers, une fantaisie dangereuse.

Le droit de vote accordé aux étrangers est une aberration intellectuelle qui prend sa source au droit de vote accordé aux étrangers communautaires. En effet de ce droit de vote est né trois sortes d’habitants en France : les nationaux, les Européens et les autres comme cela se passait à Athènes où il y avait les Athéniens, les Grecs qui avaient certains droits et les métèques qui n’avaient pas droit de citer. Dans nos villes, dans nos banlieues cela s’est traduit par le fait que le Portugais a eut le droit de voter mais pas son voisin Marocain, il y avait là quelque inconscience à jouer ainsi avec le feu. Aujourd’hui le Parti Socialiste veut donc aller au bout de la logique en accordant le droit de vote à tous les étrangers alors qu’il est dévastateur de rompre le lien entre nationalité et citoyenneté. Pour moi, bonapartiste, ce n’est que par l’acquisition de la nationalité française que doit continuer à s’obtenir le droit de vote, c’est bien pour cela que je suis tout autant opposé au droit de vote des « communautaires » et des « hors communautaires ». Le droit de vote des étrangers n’est qu’une fantaisie intellectuelle qui dans l’état actuel de la France est élitiste, inutile et même dangereuse.

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12 avril 2018

De la Politique.

id napLa Politique n’est pas, comme beaucoup se l’imaginent, l’art d’arriver à être conseiller municipal, maire, conseiller général, député, sénateur, ministre. La politique n’est pas un métier, une profession, une carrière. Les hommes qui considèrent la politique comme un moyen de satisfaire des passions humaines telles que l’orgueil de la domination, le goût de la puissance, les plaisirs de la richesse ; les hommes qui « font » de la politique comme ils « feraient » tout autre chose pour vivre, jouir et s’enrichir ; sont de méprisables politiciens, de médiocres ambitieux. Ils ravalent au niveau des combinaisons hasardeuses et des louches industries une des plus vastes, des plus nobles, des plus utiles préoccupations intellectuelles et morales qui puissent solliciter l’activité humaine.

La Politique est à la fois une science et un art. Une science parce que son objet est régi par des lois propres, un art parce qu’elle repose sur la connaissance de la nature humaine. Distinguer ces lois, leurs causes, leurs raisons d’être, leur action : c’est la science ; les appliquer en tenant compte de la nature des collectivités, des individus et des périodes sur lesquels on les applique : c’est l’art.

La Politique n’est pas seulement l’ensemble des règles d’où procèdent la formation, l’organisation et les fonctions de l’Etat, elle est aussi la manière de former, d’organiser, de gouverner l’Etat. Mais la Politique doit se plier aux modifications du « temps » et au fait qu’il y a autant de politiques que de nations. Les hommes qui ne veulent pas voir cette vérité, les hommes pour qui la Politique est une sorte de dogme intangible, immuable, universel, se perdent continuellement. Ce sont des rêveurs, souvent aussi néfastes que les « petits » politiciens. Seuls mérites le nom d’Hommes politiques ceux qui savent agir dans le domaine des réalités et faire que la Politique soit un ensemble de règles nationales. 

12 avril 2018

Social et patriote.

Le bonapartisme repose sur le sentiment d'une égalité foncière entre tous les Français, dominant les inégalités de condition, de moyens ou de culture. « Les âmes sont égales». L'idée napoléonienne réconcilie deux sentiments que l'on a trop longtemps, par une aberration criminelle, opposés l'un à l'autre : l'esprit social et le patriotisme, qui, s'éclairent, s'expliquent, se complètent réciproquement. Social et Français : ce ne sont point étiquettes destinées à maintenir habilement la balance entre les aspirations de droite et celles de gauche. Le patriotisme n'est pas le monopole de la droite et l'aspiration sociale n'est pas davàntage le monopole de la gauche. Je méprise la droite autant que la gauche. Ces classifications bornées et désuètes ont fait trop de mal au pays, ont causé trop de déceptions et de justes colères ! Bonapartiste, je me refuse à les reconnaitre !

12 avril 2018

Qu'est ce que le bonapartisme ?

anciensQu’est ce que le bonapartisme ? Certains répondront : « le bonapartisme, c’est les Napoléon ». Il y a du vrai et du faux dans cette définition. Le bonapartisme est un sursaut et un refus, puis une réponse à des questions politiques de plus en plus pressantes, puis une idéologie, une philosophie, une doctrine. Profondément marqué, comme il est naturel, par la personnalité de ses inspirateurs, il n’en a pas moins acquis, pendant cette phase de formation doctrinale, une certaine autonomie à leurs égards. Les bonapartistes, d’après 1873 mais surtout d’après 1879 et jusqu’à aujourd’hui, sans rien retrancher de l’admiration qu’ils éprouvent pour Napoléon 1er et Napoléon III, pleins de reconnaissance au contraire envers eux pour les avoir orientés et guidés, n’en font pas moins la différence entre la « personne », limitée et périssable comme nous tous, et l’ensemble d’idées, de sentiments, de prises de position qui se résument dans le mot « bonapartisme ».

Cela est d’autant plus vrai, que depuis la fin des années 50, il n’y a plus de prétendant actif dans la famille Bonaparte pour porter au grand jour le bonapartisme. A l’heure actuelle, où les chances paraissent bien minces, pour ne pas dire nulles, de voir un Prince Napoléon (re)venir aux affaires, nous sommes nombreux à penser que le bonapartisme, même sans Napoléon, pourrait un jour apporter à la France des solutions positives. Autrement dit, en ces années 2000, le bonapartisme ne se ramène pas à la prise du pouvoir par un Bonaparte, le but n’est pas d’en ramener un à la tête de l’Etat pour y faire n’importe quoi. Ce que nous espérons, c’est de faire passer dans les faits un certain nombre d’idées fondamentales que nous estimons, à tort ou à raison, bonnes pour notre pays. Un Prince Napoléon portant cela ne serait que le « couronnement » de l’édifice.

12 avril 2018

1 vote = 1 Français !

voteMa position est claire, et contrairement à certains politiques de droite comme de gauche, je n’ai jamais changé d’avis au grès du temps. Je suis défavorable au droit de vote, droit de voter et d’être élu pour les étrangers car pour moi, comme pour tous les bonapartistes, le droit de voter et le droit d’être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française. Je suis contre le principe de donner les droits de voter et d’être élu aux étrangers non pas comme  certains pour stigmatiser, pour diviser ou par peur de l’étranger, mais tout simplement parce que notre tradition républicaine est claire : en France le droit de vote est indissociable de la citoyenneté.

On vote parce que l’on est Français. Donner le droit de vote aux étrangers, cela revient donc à vider la citoyenneté d’une part essentielle de sa substance. Et si l’on veut accéder au droit de vote et d’éligibilité, qui est la plus haute manifestation de l’appartenance à une nation, il faut faire la démarche de vouloir lier son destin à un pays en demandant la nationalité française et en entamant une procédure de naturalisation. D’ailleurs, les étrangers sont les premiers à adhérer à cette vision exigeante de la citoyenneté puisque la possibilité d’acquérir le droit de vote est la première motivation citée par 73% des personnes qui entament une démarche de naturalisation (rapport de François Enel et Cyrille Cazenave « L’acquisition de la nationalité française et le parcours d’intégration », mai 2009).

Les arguments cités par la gauche pour justifier d’accorder aux étrangers le droit de vote et d’être élu ne tiennent pas la route. Pour la gauche, les étrangers paient des impôts locaux, ils devraient donc pouvoir voter aux élections locales… C’est exactement l’argument employé par François Hollande lors d’un déplacement à Madrid en octobre 2011 :

« dès lors qu’un certain nombre de résidents en France payent des impôts locaux (…). Il est normal qu’ils puissent avoir la possibilité d’en vérifier le bon usage par un droit de vote uniquement pour les élections municipales. »

C’est une conception rétrograde du vote qui nous ramène à l’époque du suffrage censitaire où seuls ceux qui payaient des impôts pouvaient voter. Le droit de vote ne s’achète pas ! Et puis si l’on suit ce raisonnement jusqu’au bout, les étrangers paient aussi des impôts nationaux, pourquoi ne pourraient-ils pas voter aux élections nationales ? Et à l’inverse, si on suit la logique socialiste de lier le vote à l’impôt, doit-on retirer le droit de vote aux Français qui ne paient pas d’impôts ?

En outre, un pan de ce raisonnement ne tient pas, François Hollande ajoute que

« ça ne vaut que pour les élections locales et en aucune manière pour les élections nationales »

C’est oublier que les élections locales ont des implications directes au niveau national, ne serait-ce que parce que les sénateurs sont élus par les élus locaux !

Pour la gauche, donner le droit de vote aux étrangers, c’est en finir avec une rupture d’égalité entre les Français et les étrangers. Il n’y a pas de rupture d’égalité : si les étrangers vivant en France ne veulent pas accéder à la nationalité française, et donc aux droits de voter et d’être élus, ils ne sont pas pour autant privés de citoyenneté puisqu’ils peuvent voter lors des élections qui ont lieu dans leur pays d’origine (c’est par exemple ce qu’ont largement fait les Tunisiens ou les Marocains vivant en France lors de récentes élections). Et puis le PS donne le droit de vote à tous les étrangers sans aucune exigence de réciprocité. Comment comprendre qu’on donne le droit de vote à un étranger, un Russe vivant en France par exemple, alors qu’un Français en Russie ne pourrait pas voter ? Il y a là une vraie rupture d’égalité qui ne semble pas choquer les socialistes d’ordinaire si sourcilleux sur tout ce qui touche à « l'égalité réelle ».

Le droit de vote accordé aux étrangers est une aberration intellectuelle qui prend sa source au droit de vote accordé aux étrangers communautaires. En effet de ce droit de vote est né trois sortes d’habitants en France : les nationaux, les Européens et les autres comme cela se passait à Athènes où il y avait les Athéniens, les Grecs qui avaient certains droits et les métèques qui n’avaient pas droit de citer. Dans nos villes, dans nos banlieues cela s’est traduit par le fait que le Portugais a eut le droit de voter mais pas son voisin Marocain, il y avait là quelque inconscience à jouer ainsi avec le feu. Aujourd’hui le Parti Socialiste veut donc aller au bout de la logique en accordant le droit de vote à tous les étrangers alors qu’il est dévastateur de rompre le lien entre nationalité et citoyenneté. Pour nous, bonapartistes, ce n’est que par l’acquisition de la nationalité française que doit continuer à s’obtenir le droit de vote, c’est bien pour cela que nous sommes tout autant opposés au droit de vote des « communautaires » et des « hors communautaires ». Le droit de vote des étrangers n’est qu’une fantaisie intellectuelle qui dans l’état actuel de la France est élitiste, inutile et même dangereuse.

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12 avril 2018

Pour une nouvelle politique agricole

agri en dangerAlors que ce mois-ci vont se dérouler les élections des Chambres d’Agriculture, les bonapartistes ne peuvent rester muets sur un sujet qui leur tient particulièrement à cœur. Il est plus que temps de proposer une politique agricole en rupture avec les structures et les politiques du passé qui ont échoué. Cette nouvelle politique doit reposer sur un contrat entre agriculteurs et citoyens, les premiers garantissant la sécurité alimentaire des seconds en échange de prix rémunérateurs leur permettant de vivre de leur travail. Notre agriculture, comme celle des autres pays d’Europe et ceux en voie de développement, est victime des règles du commerce international. Cette soumission à l’OMC favorise les plus bas prix au niveau mondial au détriment des productions locales. La Politique Agricole Commune s’est peu à peu transformée dans l’objectif de se conformer à ces règles pourtant destructrices et dangereuses pour notre sécurité alimentaire et pour notre monde agricole. L’agriculture ne peut être traitée comme l’industrie dans les négociations commerciales car elle a rôle vital pour les hommes. Notre agriculture doit devenir un secteur stratégique garantissant à la France son indépendance et redonnant à nos agriculteurs la place qui a toujours été la leur au cours de notre histoire.

Pour cela voici quelques orientations :

  • Une autre PAC, basée sur la préférence communautaire et la régulation des productions et des marchés, avec des prix couvrant les coûts de production.
  • Exception « agriculturelle » à l’OMC, pour que l’agriculture ne soit plus soumise à l’absurdité dramatique des règles ultra-libérales du commerce mondial.
  • Allègement et une uniformisation des contraintes au sein d’une nouvelle organisation européenne (fiscalité, social, environnement), rétablissant l’équité entre Etats membres et réduisant la charge administrative et la pression des contrôles.
  •  TVA sociale sur les produits agricoles.
  • Equilibrage et maîtrise des productions et mobilisation de la recherche pour sécuriser notre indépendance alimentaire
  • Obligation aux centrales d’achat de se fournir auprès des producteurs nationaux en imposant des quotas par produit.
  • Politique en faveur des circuits courts de commercialisation.
  •  Installation facilitée des jeunes agriculteurs (report des emprunts, durée d’amortissement des élevages ou des cultures, etc.).
  •  Porter le minimum de retraite des agriculteurs ayant une carrière complète à 85% du SMIC net.
  • Harmoniser la retraite des conjoints ayant participé à l’exploitation avec celle du chef d’exploitation.
12 avril 2018

Un nouveau pacte économique et social.

part1Devons nous nous résoudre à voir notre pays osciller entre un socialisme béat et un libéralisme niais ? Non car l’on ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés. LR ou PS sont une fausse alternative tant ils se retrouvent dans la nasse libre-échangiste qu’ils ont, main dans la main, contribué à tisser dans les carcans imposés par l’OMC et Bruxelles. Face à ces politiques destructrices il faut inventer un nouveau pacte économique et social visant à la ré-industrialisation de notre pays, au développement, à l’innovation, à une véritable association capital/travail. Une politique audacieuse  s'inscrivant dans un véritable patriotisme économique.

Ce nouveau pacte, les bonapartistes proposent de l’orienter, entre autres, autour des propositions suivantes :

  • Mise en place d’une véritable politique volontariste de la Participation.
  • Mise en place d'un véritable patriotisme économique.
  • Baisse des charges pesant sur les PME/TPE.
  • Alignement de l’impôt des PME/TPE sur celui des grosses entreprises.
  • Mise en place de la TVA sociale.
  • Réformes fiscales visant à encourager la recherche et l’investissement dans l’économie active.
12 avril 2018

Le bonapartisme, le mélange de l'économie et du social.

rehabiliSi le bonapartisme fustige et rejette tout autant le libéralisme orthodoxe et le socialisme doctrinaire ce n’est pas pour des raisons économiques mais simplement humanistes.

Pour le bonapartisme, il n’y a pas de conflit entre progrès économique et progrès social, bien au contraire. Si le progrès social repose sur la prospérité économique, l’inverse est tout aussi vrai.

Les principes économiques et les idées sociales du bonapartisme ne lui sont pas propres, l’on peut d’ailleurs retrouver aussi ces idées dans le gaullisme. Empruntés au libéralisme ou au socialisme, inspiré en particulier du socialisme saint-simonien et du catholicisme social et libéral, ses principes se combinent malgré tout en un ensemble original tel qu’il ne se confond avec aucun autre projet économique et social. Du libéralisme il se distingue par son souci de l’épanouissement de l’homme et du bien être matériel des plus faibles, du socialisme il rejette l’omnipotence de l’Etat et l’irréalisme de bien des solutions, du saint-simonisme il se sépare par la préoccupation nationale et le refus de voir en l’économie le seul objet d’un gouvernement, du catholicisme social, il retranche la référence explicite à l’Evangile et le paternalisme charitable et clérical.

Le bonapartisme est un syncrétisme économique et social que l’on peut résumer ainsi : 

  • libéralisme à l’intérieur et libre-échangisme à l’extérieur, tempérés par une forte dose de dirigisme et de nationalisme économique.
  • Anticapitalisme et anticommunisme.
  • Sympathie pour l’autogestion (Participation) dans les grands ensembles économiques.
  • Attachement à la propriété individuelle des moyens de production dans les petites unités.
  • Humanisme corrigé d’une touche d’industrialisme.
11 août 2017

Sentinelle ? "A démonter et à repeindre..."

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L’attaque de Levallois-Perret vient tirer le signal d’alarme. En effet, sans vouloir incriminer spécialement les militaires du 35ème RI, n’avons-nous pas là le danger du relâchement et de la routine que peut amener une « opération » de type Sentinelle ? Il y a fort à parier que le même départ en patrouille à Gao, par exemple, aurait été fait avec la plus grande attention … Les attaques précédentes ont toutes eu lieu alors que les militaires étaient en action, patrouille ou garde statique, et perpétrée par des individus pas ou peu armé ce qui a permis une riposte et une neutralisation immédiate de l’assaillant. A Levallois, nous avons une attaque sur une troupe qui est dans une phase de préparation dans un environnement « pacifique » où l’attention est relâchée. Imaginons si l’attaque avait été faite par armes à feu … Dans toutes les unités de France, en OPEX, on apprend ce vieil adage « la routine tue », malheureusement il est tout aussi vrai à Roubaix comme à Toulouse ou Paris.

Outre ce signal d’alarme, cette nouvelle attaque confirme le fait qu’il faut démonter, tout du moins repenser l’opération Sentinelle.

Concernant les forces armées, celles-ci ne doivent plus être présentes dans les rues comme elles le sont actuellement. On peut imaginer des unités en alerte « guépard » prêtes à intervenir sur un évènement particulier pour apporter un appui « choc et feu » si nécessaire.

Concernant la sécurité et la présence sur la voie publique, celles-ci sont du ressort des forces de l’ordre, police et gendarmerie mais aussi police municipale. Il est clair que des moyens supplémentaires, humains et matériels, doivent être déployés rapidement.

A nos forces de sécurité doit venir se greffer l’apport non négligeable des société de sécurité privée dont les employés sont déjà nombreux sur le terrain que ce soit dans des établissements privés, des établissements recevant du public, des événements publics. Une sélection draconienne, une formation poussée mais aussi une vraie reconnaissance, permettrait de disposer de personnel pouvant s’intégrer pleinement dans le dispositif.

Enfin, et c’est là le point le plus délicat, il est temps de réfléchir à la possibilité de permettre à certains anciens des forces de l’ordre, à certains anciens militaires, à certains volontaires d’être armés permettant un maillage de gens aptes à être primo intervenant en cas d’attaque.

Dans notre pays, si on en croit certaines informations, on peut dénombrer des centaines d’individus susceptibles de passer à l’acte au nom de « l’islam politique ». Dans ce genre de « guerre », le nombre de cibles est sans limite. Partant de là, quelle est la logique de l’opération Sentinelle ? Il est fort possible qu’il n’y en ait pas, ou bien alors que celle-ci soit d’abord politique. Une politique à la petite semaine ne voulant pas prendre le(s) problème(s) à bras le corps par peur de sortir du politiquement correct … Une politique qui n’ose pas regarder la vérité en face : Sentinelle n’a pas empêché un seul attentat de se produire. Si des attentats ont pu être évités, si des terroristes ont pu être neutralisés c’est dû aux services de renseignements et à l’action des « hommes de l’ombre » et non au déploiement des gros bataillons.

1 juillet 2017

Macron, Oui sur la forme. Non sur le fond !

""Emmanuel Macron n'a pas derrière lui le pont d'Arcole ou le Saint Bernard, l’instauration du Droit de grève ou le Paris moderne,  l’Appel du 18 juin ou le discours de Bayeux. Il n'y a pas de prestige dans sa façon d’incarner la présidence, mais l'arrogance d'un homme qui souhaite s'imposer par l'image et les dorures sans n'avoir ni gloire passée, ni succès, ni programme à la hauteur d’une certaine France. Donc sans ce fond, cette forme n'est qu'une mascarade qui n'ira pas loin.

Emmanuel Macron n'a pas la carrure pour endosser le costume mais ce n'est pas l'homme que met en avant France Bonapartiste mais la façon dont le mouvement voit la gouvernance. Oui à celle-ci avec une politique patriote et sociale ambitieuse, non avec cette bouillie européenne et libérale …"" David Saforcada

 

Macron,  Oui sur la forme. Non sur le fond !

Ces derniers temps, beaucoup d’observateurs, d’élus ou de dirigeants politiques émettent de vigoureuses critiques sur la manière de gouverner d’Emmanuel Macron. Les bonapartistes ne partagent nullement ces mises en cause. Cela vous surprend ?

Le président montre une certaine autorité ? Tant mieux ! La France a besoin de force, de direction, d’un chemin initié par un chef.

Le président convoque les parlementaires à Versailles et semble ainsi court-circuiter le Premier Ministre la veille de son discours de politique générale à l’Assemblée Nationale ? Tant mieux. La France a besoin d’un exécutif fort, aux mains d’un seul homme. Et le seul qui bénéficie de la légitimité démocratique la plus haute est bien le président de la République élu au suffrage universel direct, et non un chef de gouvernement qui n’a vocation qu’à gérer les affaires intérieures sous l’aura directe du chef d’Etat.

Le président dispose d’une majorité absolue à l’Assemblée et son mouvement a tendance à concentrer les pouvoirs ? Tant mieux, la France a besoin d’une cohérence politique et non de partages de pouvoirs en diluant les responsabilités ou plutôt les irresponsabilités.

On redoute l’organisation de référendums qui ne feraient que sanctifier les décisions présidentielles ? Tant mieux, la France renouera enfin avec cette démocratie directe qui nous fait tant défaut. Les Français doivent pouvoir s’exprimer sur des sujets majeurs et le président a besoin de retrouver régulièrement une légitimité populaire.

L’élection présidentielle a causé des dommages dans les partis, à tel point que certains peinent à s’imaginer un avenir serein ? Tant mieux, la France n’a pas besoin de ces clans, de ces corps intermédiaires qui tournent à vide et éloignent les Français de leurs véritables dirigeants.

Les élections législatives ont amené de nouveaux députés sans expérience et sans doute peu armés pour les débats parlementaires ? Tant mieux, la vie politique française avait un grand besoin d’un réel renouveau, d’élus neufs, vierges de tout mandat, issus de la « société civile », apportant un souffle nouveau, une nouvelle manière de faire de la politique locale et nationale.

On craint une « mise au pas » du pouvoir législatif au profit d’un exécutif omniprésent et omniscient ? Tant mieux, le parlement doit être rationalisé. Les grandes décisions doivent émaner de l’exécutif, et donc de l’Elysée.

Le président a cassé le vieux clivage gauche / droite ? Tant mieux. Il est urgent de rassembler les bonnes énergies, d’où qu’elles viennent, en ne prenant en compte que la direction qu’elles veulent prendre pour le pays, le territoire et les Français.

Emmanuel Macron adopte une attitude « impériale » à tel point que certains observateurs ne comparent à Napoléon ou à Jupiter ? Tant mieux, la France a besoin d’ambition. Les Français réclament un chef qui saura sublimer leurs espoirs économiques, diplomatiques, sociaux…

Ne blâmons donc pas Emmanuel Macron sur la forme. En revanche, méfions-nous du fond, dont pourtant, personne ou presque ne parle. La forme ne doit pas nous faire oublier les réformes qui s’annoncent. Ne nous trompons pas, le programme économique et social de la nouvelle majorité reste d’essence libérale. Trop attaché à briser les résistances collectives, à casser le code du travail, et à suivre les directives du patronat, des banques, de la finance et de l’Union Européenne, Emmanuel Macron se trompe de voie. Ce n’est que par l’élan populaire, par l’intervention de l’Etat, la défense de notre protection sociale, la Participation, l’exception culturelle française, le renforcement de nos armées et de nos forces de l’ordre, par une ambition tournée vers l’innovation, vers France sur mer, vers la Francophonie mais aussi vers une autre politique étrangère que l’on rétablira la confiance des Français.

Thierry Choffat vice-président de France Bonapartiste

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5 mai 2017 : Céromonie en hommage à l'Empereur Napoléon 1er. Hôtel des Invalides. Paris. (18h00)

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