Le droit de vote accordé aux étrangers est une aberration intellectuelle qui prend sa source au droit de vote accordé aux étrangers communautaires. En effet de ce droit de vote est né trois sortes d’habitants en France : les nationaux, les Européens et les autres comme cela se passait à Athènes où il y avait les Athéniens, les Grecs qui avaient certains droits et les métèques qui n’avaient pas droit de citer. Dans nos villes, dans nos banlieues cela s’est traduit par le fait que le Portugais a eut le droit de voter mais pas son voisin Marocain, il y avait là quelque inconscience à jouer ainsi avec le feu. Aujourd’hui le Parti Socialiste veut donc aller au bout de la logique en accordant le droit de vote à tous les étrangers alors qu’il est dévastateur de rompre le lien entre nationalité et citoyenneté. Pour moi, bonapartiste, ce n’est que par l’acquisition de la nationalité française que doit continuer à s’obtenir le droit de vote, c’est bien pour cela que je suis tout autant opposé au droit de vote des « communautaires » et des « hors communautaires ». Le droit de vote des étrangers n’est qu’une fantaisie intellectuelle qui dans l’état actuel de la France est élitiste, inutile et même dangereuse.