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David Saforcada
17 mai 2016

l'âme française.

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Denis Tillinac a tout à fait raison lorsqu’il parle de l’âme française, une âme qui ne fait qu’une avec le récit national. Tillinac la fait remonter à 1500 ans, au baptême de Clovis, pour ma part j’irai plus loin et je dirai que la naissance de cette âme on la retrouve dans le subtil mélange gallo-romain. Un mélange qui, s’il ne donne pas encore la France charnelle, donne ce que l’on pourrait appeler le « caractère » français qui deviendra l’âme française.

Cette âme française qui s’est construite au fil des siècles, avec ses malheurs et ses bonheurs, avec ses victoires et ses défaites. Une âme qui ne s’est pas éteinte aux heures les plus sombres des invasions et des pires trahisons. Une âme avec ses rois, empereurs, présidents, militaires, savants, écrivains mais aussi paysans, ouvriers, marins indissociable comme je l’ai dis du récit national. Récit dans lequel, quel que soit notre famille, on ne peut que se retrouver.

Cette âme française a aussi construit l’image de la France dans le monde. Cette France qui des berges du Saint-Laurent aux sommets du Tonkin, à des époques bien différentes, a su plus attirer que repousser. Cette France dont beaucoup de ses enfants ont porté sur tous les continents les étendards de l’égalité, de la liberté. Cette France qui a fait que des Gallieni, des Marie Curie, des Romain Gary, les « gars de la Nueve », et tant d’autres au cours des siècles, l’ont choisi.

Ce qui me différencie de Tillinac, lorsque l’on parle de l’âme de la France, c’est pour moi que le clivage n’est plus « gauche/droite » mais il est entre « résistants » et « déclinologues ». L’affaire de Verdun le montre, l’idée de l’âme française que l’on défend est au-dessus de la politique. Lorsqu’il s’agit de défendre la France, droite et gauche n’ont plus d’importance.

Depuis des années, à droite comme à gauche, on a trouvé des gens pour s’attaquer inexorablement à l’Histoire de France tout autant par suivisme que par lâcheté. Suivisme du mirage européiste à la sauce « Bruxelles », lâcheté face aux communautarismes. Depuis des années on a trouvé à gauche comme à droite des femmes et des hommes pour défendre la souveraineté et l’unité nationale.

Souveraineté et unité nationale qui passent par le souvenir. Le souvenir c’est l’Histoire que l’on doit (ré)apprendre à nos enfants, tous nos enfants. Cette Histoire, c’est aussi cette âme française dont parle Tillinac.

Cette âme française c’est celle que je défends. C'est celle qui nous sert non pas de nostalgisme mais au contraire de catalyseur d'énergie pour l'avenir.

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David Saforcada
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