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David Saforcada
20 juillet 2016

Changer de stratégie ? C'est indispensable.

Une de mes connaissances m’a fait parvenir un courrier, fort intéressant sur la situation actuelle que connait notre pays, dont je vous livre la conclusion :

« « Le choix d’une stratégie de défense et de tout ce qu’elle implique est de la responsabilité du seul Président de la République, celui d’hier, l’actuel et le prochain. C’est en effet le Président qui, selon la constitution, est le  "garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire ». C’est le seul homme au monde devant lequel s’inclinent Drapeaux et Etendards parce que, toujours de par la constitution, il est le chef des armées. La nation en armes : l’impulsion est de son ressort. Encore une fois rappelons-nous : “La Défense ? C’est la première raison d’être de l’Etat. Il ne peut y manquer sans se détruire lui-même !” (général de Gaulle).  Nous y sommes. » »

Cette conclusion que je partage me fait m’interroger, n’avons nous pas là la limite du quinquennat ? Le président actuel, passé et futur, est dès le lendemain du second tour en campagne pour son deuxième mandat et donc n'osera s'engager sur du long terme ou bien avec juste quelques saupoudrages ...

Ensuite notre stratégie de défense ne doit pas souffrir des hésitations d’un chef de l’Etat, des "je t'aime, moi non plus" d'une Union Européenne qui n'a d'union que le nom. La stratégie de notre défense doit s'inscrire dans une vision plus large sur les bases d'une France qui aura (re)pris conscience qu'elle est toujours une grande puissance et que ce fait elle doit assumer et assurer un certain rang.

Sans avoir attendu le massacre du 14 juillet, j'ai fait des propositions concernant la lutte immédiate contre ce que je nomme le terreau terroriste sur le territoire national. Mais il est clair que celles-ci doivent être l’une des pièces du puzzle car si d'un côté on ne prend pas en compte le côté sociétal plus profond qu'est la perte des repères éducatifs, historiques, moraux, économiques, religieux, nous serons dans un cercle sans fin.

Il en est de même à l'extérieur. On ne peut jouer les "libérateurs" sans en avoir les moyens militaires mais aussi sans avoir eu une réflexion minimale concernant l'avenir des pays du Moyen-Orient, du Maghreb et d'Afrique. Alors certes nous savons que la philosophie dans ces pays n'est pas la notre, il faut donc accepter certaines entorses à notre vision de la démocratie par exemple mais il ne faut pas pour autant oublier d'accompagner à la reconstruction.

Le chantier s'annonce immense pour le prochain chef de l'Etat. Un chef de l'Etat qui devra oser changer de logiciel et en finir avec la politique du renoncement que nous connaissons depuis plus de 30 ans.

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David Saforcada
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