Les mesures prises par le gouvernement afin de sécuriser les établissements scolaires partent d’un bon sentiment mais semblent avoir une guerre de retard. Je ne sais pas qui conseille M Cazeneuve et Mme Vallaud-Belkacem mais il va falloir que ces personnes se mettent à la page.

Ils ont en effet une guerre de retard tant le terrorisme, les terroristes, ont changé. Dans les années 70 ou 80, la majorité des terroristes faisaient de l’action sanglante un moyen de pression mais ils ne cherchaient pas à en tirer un « bénéfice » personnel immédiat en sacrifiant leur vie. Aujourd’hui, nous avons face à nous des « fous de dieu » pour qui la mort est la récompense, une mort qui est la fin voulue et préméditée. Face à ces gens là, des exercices de confinement, des portiques, des caméras, ne servent à rien.

Tout cela est utile pour stopper de potentiels assaillants n’ayant pas pour but de se suicider, même si cela leur ouvre aussi d’autres pistes d’attaques contre les « écoles » comme la sortie ou l’entrée des élèves, les pauses cigarettes, les récréations, etc …,  mais ne sert à rien face à un attaquant déterminé à tuer mais surtout à mourir. Cet attaquant ne reculera pas s’il a programmé son action « tel jour, à telle heure ».

Pour réagir à une attaque il faut avoir des moyens humains. Des moyens sous forme d’agents de sécurité armés, formés à ce type de situation. Des agents de sécurité capable de stopper, ou au minimum de freiner, un ou plusieurs terroristes. J’entends déjà les cris des bien-pensants mais des cris n’ont jamais arrêté une Kalachnikov ou un poignard. Une sécurité humaine couplée à une sécurité « électronique » qui, certes à un coût, est synonyme de meilleure sécurité même si le risque zéro n’existe pas.

Nous sommes en guerre comme le disent beaucoup, ayons alors une défense adaptée si nous n’avons pas encore le courage politique de l’offensive.