Une nouvelle politique agricole. Aujourd’hui et pour l’avenir de nos enfants

Un contrat entre agriculteurs et citoyens

Les premiers garantissant la sécurité alimentaire des seconds en échange de prix rémunérateurs leur permettant de vivre de leur travail avec :

• Une autre PAC, basée sur la préférence nationale et communautaire et la régulation des productions et des marchés garantissant des prix couvrant les coûts de production.
• Une installation facilitée aux jeunes agriculteurs (conditions d’emprunts plus favorables, allongement des durées d’amortissement, etc.).
• Un système de retraite revu et corrigé (85% du SMIC net pour les agriculteurs ayant une carrière complète, harmonisation de la retraite des conjoints ayant participé à l’exploitation avec celle du chef d’exploitation).

L’exception « agriculturelle »

L’agriculture ne peut être traitée comme l’industrie dans les négociations commerciales internationales car elle a rôle vital pour les hommes. En France instituons :

• Une politique en faveur des circuits courts de commercialisation.
• L’obligation aux centrales d’achat de se fournir auprès des producteurs nationaux en imposant des quotas par produit.
• L’obligation des collectivités territoriales à acheter français et localement.
• La reconnaissance aux agriculteurs pour le rôle joué en matière d’entretien et de préservation des espaces et de défense de la bio diversité.

Une priorité stratégique

Constituant une des clefs de l’indépendance et donc de la liberté de la France, pour redonner à notre agriculture la place qui a toujours été la sienne au cours de notre histoire

• L’allègement et l’uniformisation des contraintes, pour rétablir l’équité entre Etats membres de l’OMC et réduire en France la charge administrative et la pression des contrôles.