Après nos autoroutes, nos aéroports ; après Toulouse, Lyon.
Si nous avons critiqué à raison la vente des autoroutes au privé, et en réclamons le retour dans le public, au moins celles-ci ont été vendues à des intérêts privés français. Tel n’est pas le cas de nos aéroports qui s’envolent à l’étranger.
Tout cela découle d’une vision à court-termiste pour obtenir du cash et réduire les déficits publics par ces arrivées de fond de bouts de chandelles. C’est une vision industrielle au long terme dont le France doit se doter, et ouvrir ses frontières à des partenariats entre Nations.
C’est en sortant de la politique suicidaire européenne de réduction des budgets que nous relèverons notre économie mais pas en vendant les bijoux de famille. L’aéroport Saint Exupéry était une pépite avec ses arrivées multiples de divers moyens de transports modaux (route nationale, Autoroute, TGV et donc avions), que nous laissons fuir.
Ainsi, ce seront bientôt nos douaniers français qui devront demander des autorisations pour travailler…
Grégory Baudouin