Quitter l'Union Européenne.
Pour le bonapartiste que je suis, attaché à une certaine idée de la France, il est inacceptable que celle-ci cesse d'être une nation souveraine, libre et indépendante. Sa souveraineté doit être indissociablement politique, militaire, territoriale, économique et culturelle. A l'extérieur, elle consiste en la maîtrise de son destin de Nation, en la capacité à défendre librement les intérêts français face à ceux des autres peuples, et en la possibilité de remplir sa mission fraternelle, pacifique et de progrès dans le monde. A l'intérieur, en sa libre organisation législative, administrative, économique et sociale, notamment en vue de la juste répartition des charges et profits entre les citoyens, de leur protection sociale et de leur sécurité.
La construction européenne, qui est celle que nous connaissons depuis Maastricht, va à l’encontre de cette souveraineté et tend à vouloir faire disparaitre dans un système fédéral les nations et leurs diversités. Il est temps d’abroger les dispositions des traités européens, en particulier ceux de Maastricht, d'Amsterdam et de Lisbonne, contraires aux principes républicains. Les Français doivent être consultés, par référendum, sur l'avenir de la nation Française et sur sa sortie ou non de l'Union Européenne.
Si la réponse s’avérait en faveur d’une sortie de l’UE, alors ce départ se ferait sans tenir compte du fameux article 50 imposé par le traité de Lisbonne, la souveraineté populaire ne pouvant souffrir d’aucune contrainte extra nationale et ce d’autant plus que la Constitution Européenne avait été repoussée par le peuple Français en 2005. Si la réponse au référendum voyait l’emporter le maintien au sein de l’UE, il serait alors temps d’engager des négociations afin que soit constituée, sur des bases nouvelles, une association des États d'Europe, fondée sur le respect des nations et des peuples qui la composent.