Les défenseurs de Paris 2024, qu’ils soient sportifs, politiques ou membres de la « société civile », devraient se rappeler le refondateur des J.O. de l’ère moderne était français et que la langue officielle des J.O. est le français. Ils devraient ne pas oublier que l’article II de la Constitution dispose que « la langue de la République est le français » et que la loi Toubon de 1994 dispose pour sa part que « le français est la langue de la République ».
L’intérêt pour la France de ces J.O. parisiens doit être, bien entendu, de promouvoir le sport, mais aussi la culture et le patrimoine de la France, dont la langue française est le cœur. Cette langue qui ne concerne pas seulement la France mais qui porte un caractère international comme en témoigne l’existence de la Francophonie internationale. Omettre cette réalité et céder au « tout anglais », c’est donner l’impression d’être prêt à se vendre à n’importe quel prix pour obtenir la manne commerciale des J.O. …
Si le vrai but de l’opération « les J.O. à Paris » n’est pas de promouvoir notre pays, sa langue et sa culture, mais tout au contraire de nier la langue française et tout ce qu’elle porte de l’identité républicaine de la France, je me joins avec plaisir à tous les résistants qui disent clairement ceci :
« Nous préférons Paris en français et sans les J.O. aux J.O. à Paris sans le français et contre le français. »