Rien ne s'arrête.
Voilà, aujourd’hui s’achève la belle aventure de la présidentielle 2017.
Je vais vous faire un aveu, dès le lancement de ma candidature je savais que les parrainages ne seraient au rendez-vous. Il aurait fallu être fou ou arrogant pour croire le contraire. Ce qui m’a importé dans cette candidature, ce n’est d’avoir un, dix, cent parrainages mais de pouvoir mettre en avant le bonapartisme que je défends avec mes amis et compagnons de France Bonapartiste. Je ne suis qu’un soldat de la cause, des valeurs, de l’image et je suis fiers d’avoir été, durant quelques mois, le porte-drapeau.
Ces quelques mois ont permis de sortir le bonapartisme de l’ombre, de montrer qu’il n’est pas fondu dans un camp ou un autre mais qu’il a bien sa représentation personnelle. Certains voudraient nous faire croire qu’il est au Front National, d’autres chez Debout La France ou bien chez François Fillon, ou encore chez Macron. Non, il est chez les bonapartistes, chez ceux qui ont le courage d’avancer au grand jour, de déployer les aigles et la violette. A la facilité nous choisissons l’adversité et nous sommes fiers, chez France Bonapartiste de croire et d’oser.
Croire et oser. C’est pour cela que nous nous sommes lancés et c’est pour cela que nous ne soutiendrons personne lors de la campagne qui commence. Certains tentent de nous ressembler, d’autres tentent de nous copier. Certains semblent proches de nous mais le mirage se disperse aussi vite que la brume le jour d’Austerlitz. Alors pas de soutien, pas de ralliement mais encore moins de consigne de vote.
Notre combat ne s’arrête pas le 17 mars. Comme depuis la naissance de France Bonapartiste, nous allons continuer à défendre cette certaine idée de la France, cette certaine idée de la politique, qui nous sont chevillées au cœur. Fidèle à l’esprit, non par nostalgisme, nous allons continuer à défendre le bonapartisme. Pour nous peu importe la question dynastique ou républicaine, le bonapartisme s’adapte, il l’a montré tout au long de son histoire, pour proposer le juste milieu entre les droits et les devoirs, entre patriotisme et universalisme.
Président de France Bonapartiste, je lance un appel à toutes celles et ceux qui se disent bonapartiste, je le lance au nom du Conseil National Bonapartiste, rejoignez-nous. C’est ensemble, autour de certaines personnalités, que nous construirons le mouvement bonapartiste de demain.