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David Saforcada
4 décembre 2016

Droit de vote des étrangers, encore et toujours NON !

vote

Le droit de vote des étrangers est un vieux serpent de mer des promesses socialistes et de nombreuses campagnes électorales. Prenant les devants, je donne ici la position de France Bonapartiste, celle que nous défendons depuis la naissance du mouvement.

Sur la question du droit de vote des étrangers aux élections locales, France Bonapartiste s'est toujours montré ferme et clair : il y est farouchement opposé. L'assimilation républicaine impose que, si un étranger veut pouvoir participer aux élections politiques, il doit se naturaliser. Un étranger qui refuse d'acquérir la nationalité française démontre qu'il n'est pas prêt à porter allégeance à la République française, qu'il est toujours attaché à son pays d'origine, et qu'il ne tient pas vraiment à demeurer en France indéfiniment. On ne voit donc aucune raison pour lui accorder la possibilité d'influer sur l'avenir de notre communauté de citoyens. Accorder le droit de vote des étrangers aurait d'ailleurs pour effet de dévaloriser le concept même de la naturalisation.

La tradition française a presque toujours consisté à exclure l'étranger du droit de vote. Dès la révolution, l'étranger était considéré comme citoyen passif, ne pouvant donc pas bénéficier du droit de suffrage. Puis, le code civil napoléonien a clairement distingué citoyenneté et nationalité, faisant de ce lien un couple sacré. Grâce à ce code, toutes les Constitutions successives privent l'étranger du droit de vote et accordent au seul national le privilège de participer à la chose publique : être électeur et éligible.

On nous explique que les étrangers paient des impôts en France et méritent par conséquent le droit d'y voter. Mais cette logique absurde pousserait à refuser le droit de vote aux Français résidant à l'étranger. De la même manière, cet argument nous fait revenir aux temps du suffrage censitaire où il fallait payer pour pouvoir voter. Ainsi, à en croire les défenseurs du droit de vote pour les étrangers, les Français ayant des revenus modestes ne pourraient pas élire leurs représentants. Lier le droit de vote à l'impôt est donc absurde et incohérent.

On nous explique que le vote serait un facteur d'intégration pour l'étranger. Certes, cet argument peut s'entendre. Mais c'est un concept trop flou, trop souvent manipulé politiquement. Un Etat qui briserait le lien traditionnel entre citoyenneté et nationalité pour des considérations politiques aussi instables manquerait cruellement de sérieux et de crédibilité.

Enfin, les défenseurs du droit de vote des étrangers, le parti socialiste en tête, estiment que c'est un manquement au principe d'égalité de continuer à exclure les étrangers de la citoyenneté. Or, ce parti, en complicité avec la droite, ont fait ratifier le Traité de Maastricht, accordant le droit de vote aux élections municipales pour les étrangers ressortissants d'un Etat de l'Union européenne. Les autres étrangers en sont privés. La discrimination est donc bien l'œuvre de ces deux partis qui ont introduit, entre le statut de l'étranger et le statut du citoyen, une catégorie d'étrangers privilégiés. Fidèle à la conception unifiée de la nation, France Bonapartiste propose donc et s'engage à rétablir une situation claire : le citoyen est national français, et seul lui peut influer sur l'avenir de la nation, car il est détenteur de la souveraineté nationale, en tant que membre de la communauté nationale.

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David Saforcada
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