Bonapartiste et fier de l'être

Le bonapartiste, le candidat de la « Droite non républicaine », voilà les qualificatifs qui m’ont été donné par mes adversaires lors des  élections auxquelles j'ai participé. Bonapartiste, je le revendique et je l’assume avec fierté. « Droite non républicaine » je le rejette car le bonapartisme ce n’est ni la Droite ni la Gauche, ensuite une telle définition montre la méconnaissance totale du bonapartisme par ceux qui l’utilisent.

Mon engagement, je ne le cache pas et je ne l’ai jamais caché, s’inscrit dans la droite ligne du Bonapartisme et du Gaullisme, car, même si cela fait grincer quelques dents, l’on est bien obligé de constater les convergences entre Bonapartisme et Gaullisme. Dans les deux cas, il s’agit bien d’un mouvement populaire, accordant la primauté au chef de l’État et soucieux d’intégrer tous les citoyens au processus politique, tout en veillant à mieux intégrer l’Homme dans la société, en lui évitant l’aliénation propre au capitalisme et au collectivisme. Cette leçon ne doit pas être perdue, à l’heure où le gaullisme est trahi tous les jours par une majorité de ceux-là même qui s’en réclament ! Et pour retrouver les repères, il suffit de se retourner vers l’œuvre accomplie par nos deux empereurs pour constater –plus que jamais- que le bonapartisme conserve son actualité ! Exemplarité des comportements, droiture, désintéressement, fierté de notre histoire, sens de l’intérêt national, désir de justice, volontarisme politique, voilà des valeurs qui veulent dire quelque chose pour moi et que je partage avec de nombreuses personnes.

Je me suis donc, suite à cette analyse, porté candidat pour défendre les couleurs du bonapartisme aux élections cantonales et législatives, en 2004, 2007,2011, 2012 et 2015. Personne n’a trouvé anormal de voir un bonapartiste se présenter au suffrage universel pour contribuer à relever les défis de la France d’aujourd’hui mis à part, bien entendu, les tenants de la bienpensance qui n’ont d’autres armes que le dénigrement et la moquerie pour couvrir leur incompétence.

J’ai été candidat car je veux pouvoir parler d’une France debout, capable de défendre ses intérêts, d’affirmer ses valeurs et de retrouver sa cohésion. Le bonapartiste que je suis ne peut que se retrouver dans un projet qui réconcilie l’ordre indispensable pour vivre ensemble, la justice sociale nécessaire pour offrir à nos enfants l’espoir d’une vie meilleure et l’effort condition de la réussite de la France au XXIème siècle.

Je suis convaincu qu’une autre politique est possible. Une politique qui ne se résigne pas, une politique qui n’admet pas de voir, de jour en jour, notre France se « détricoter ». Il n’est pas acceptable d’assister sans rien faire à l’abandon de nos territoires ruraux, au nivellement économique et social par le bas, au recul de l’État de droit dans nos citées, au refus d’écouter la voix de ceux qui mangent « le pain de la misère » tout en ne ménageant pas leurs efforts. Loin de la politique « show-biz », loin des guerres de personnes et des passe-droits, loin des belles paroles et des promesses qui ne coutent rien, il est temps de s’attaquer enfin à la racine des problèmes en redonnant concrètement vie à notre devise – Liberté, Égalité, Fraternité.

Liberté de la France car aucun redressement ne sera possible tant que les Français ne seront pas redevenus maître chez eux.

Égalité des citoyens car c’est en donnant les mêmes droits, les mêmes devoirs et les mêmes chances à chacun que nous pourrons reconstruire une cohésion nationale.

Fraternité entre tous les Français car il n’y a pas de réussite collective possible sans partage ni justice. L’effort de tous doit être au profit de tous.

Les idées que je porte, avec tous mes compagnons bonapartistes, sont des idées républicaines et sociales. Des idées pour la France. Cette France qui mérite qu’on se batte pour elle !