agri en dangerC'est avec une colère contenue que je condamne l’adoption, aujourd’hui, de l’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada. Comment peut on à ce point vouloir le pire ?

Avec mes compagnons de France Bonapartiste, nous nous désolons de voir la grande majorité des députés Européens dire oui au CETA. Des députés qui ont, une nouvelle fois, cédé aux sirènes du libre-échange le plus fou.

A l’heure où nos agriculteurs connaissent une des périodes les plus sombres de leur histoire récente, à l’heure où il faudrait penser à construire, entre autre, une exception agriculturelle, les 24 députés Français, qui ont voté pour ou qui se sont abstenus, n’ont montré que mépris envers ceux-ci mais aussi vis-à-vis de l’ensemble de la population française.

En cédant ainsi aux sirènes de l’ultra-libéralisme contre leur propre peuple, ces 24 députés me font penser à ces parlementaires qui un jour de 1940 donnèrent les pleins pouvoirs à un vieux maréchal.