18 juin, deux esprits de résistance

Les combats d'aujourd'hui et de demain ne doivent pas faire oublier le passé.

Le 18 juin est un double symbole pour mes compagnons bonapartistes et moi-même.

Le 18 juin, nous nous recueillons en souvenir de tous ceux qui ont combattu à Waterloo en 1815. Nous nous recueillons à la mémoire des grognards du "dernier carré". Nous nous recueillons pour tous ceux qui se sont battus pour une certaine idée de la France.

Le 18 juin, nous nous souvenons de l'Appel du général de Gaulle. Appel à la Résistance, là aussi pour 'une certaine idée de la France. Nous nous recueillons à la mémoire de toutes celles et ceux qui ont répondu présent à cet appel.

Le 18 juin nous, bonapartistes, n'oublions rien de notre histoire de France. Il ne s'agit pas pour nous de célébrer une défaite, comme cela nous a été jeté au visage par un candidat à la présidentielle 2017, pourtant de nos amis, pour le bicentenaire de Waterloo. Il s'agit d'honorer "nos" résistants et notre Empereur. "Résistants et Empereur" qui seront nombreux, de 1940 à 1945, à verser leur sang pour la France Libre. Parmi eux le Prince Napoléon blessé au maquis et le Prince Murat tué à l'ennemi en 1944.

Histoire de France, Histoire napoléonienne, Histoire gaullienne se superposent. Le 18 juin les uns honorent, les autres fêtent. Le 9 novembre les uns célèbrent, les autres pleurent. Pour nous c'est un tout, c'est l'Histoire d'une certaine idée de la France vieille de plus de 1500 ans !

 Ne pas comprendre cela c'est montrer un grand mépris et une grande inculture...